Invité à voir la demi-finale Allemagne-USA au Stade Olympique de Montréal, j’en ai profité pour prendre quelques photos et jouer mon petit supporter 🙂

Les équipes arrivent sur le terrain !

Peu avant le match, aux abords du stade, voyant l’immense marée de supporters américains, je me suis décidé à soutenir l’équipe allemande (malgré le fait qu’elles aient vaincu la France en quart de finale). Le stade était bien rempli avec plus de 50 000 personnes.

Je pense qu’il y a assez de défenseures…

Au bout de vingt minutes de jeu, le verdict est assez simple : les joueuses allemandes jouent ultra-défensives alors que leur schéma tactique est pourtant identique à celui des américaines. Seulement, elles jouent « plus bas ».

Les occasions ne sont pas fréquentes pour elles, et elles subissent un terrible pressing. Les américaines en profitent donc logiquement pour tenter de pousser l’avantage.

Une belle tentative américaine !

Pas de but durant la première partie de jeu, malgré un pénalty pour les allemandes (non-transformé).

Ceci dit, côté supporters allemandes, ce n’est pas la folie : le manque de technique est visible, et physiquement, elles n’ont pas le niveau des américaines. Les contrôles sont hésitants et il y a un grand manque de lucidité tactique où elles s’enferment dans des passes courtes ou en ne jouant que sur un côté (le plus difficile en plus).

Côté américain, c’est au contraire la folie. Le stade retentit de « U-S-A » et les drapeaux flottent constamment. Les supporters sont des « ultras » 😀

Au raz du poteau ! Dommage.

Logiquement, la seconde partie est à nouveau dominée par les américaines. La formation allemande a légèrement évolué pour être plus offensive mais du coup… bien plus perméable. Malgré la bonne prestation de la gardienne allemande, la défense finit par prendre l’eau avec 2 buts (dont un pénalty).

« Karaté Kid » (et un but !) 😀

Pour être franc, après 70 minutes de jeu, les supporters allemands sont devenus silencieux (ou comme moi, en train de marmonner et se prendre la tête entre les mains).

Le jeu allemand est parfois… violent, souvent peu fairplay (tirage évident de maillots par exemple), et si peu construit que je me suis franchement demandé comment l’équipe avait pu battre la France (ou même arriver à sortir des poules). On m’a expliqué plus tard pourquoi.

Victoire méritée de l’équipe américaine qui rencontrera en finale les japonaises (à Vancouver) 🙂

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