Dessiner, c’est gagner !

Bon. Quand le jeune enfant d’un ami me demande si je peux lui dessiner quelque chose, je me rends alors compte que… mon niveau de dessin n’a pas évolué depuis la primaire. Pire, il a même régressé ! Et après un essai infructueux, la déception se lisait bien dans les yeux de mon camarade de soirée.

Enfer et damnation de saperlipopette de parsembleu de mille milliards de mille sabords de marin d’eau douce, mon sang n’a fait qu’un seul tour devant cet amer constat. Il me fallait remédier à cela au plus vite pour lui redonner le sourire. J’avais 1h avant que les parents ne rentrent, et que leur fils soit bien couché (ah oui, il était censé déjà être au lit).

Je me suis dit : « Bon, tu savais surtout dessiner des chevaliers auparavant, essayons-cela ». Et me voilà parti dans mes petits dessins sous les petits yeux attentionnés de Camille (qui n’est pas une fille).

Voici donc le dessin après 30 minutes de coups de crayon effrénés.

Et 30 minutes plus tard...

Et 30 minutes plus tard…

Donc voilà. C’est mon niveau à 28 ans. Le style 2D sans profondeur de champ et de perspective. Un peu comme les peintures du Bas Moyen-Âge. On va dire que c’est pour le côté médiéval de la forme.

Les 30 dernières minutes ont été expéditives pour le mettre au lit et lui raconter une courte histoire (qu’il m’a fallu improvisé sur le coup).

Au passage, l’histoire du soir n’était vraiment pas meilleur. Le récit d’un preux chevalier parti sauvé un gentil dragon emprisonné par une démente princesse.

Oui, bon. J’étais fatigué après mon terrible dessin. Pas réussi à improviser quelque chose de mieux.

Note : Je suis nul en dessin. Il faut voir ce que je produis devant mes collègues quand je me lance dans un croquis sur un tableau blanc. C’est un carnage (ou de l’Art contemporain, c’est selon).

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