Parlotte (et litote)

Le Zifnab est un être qui outrepasse les règles de l’inimaginable en mélangeant successivement et invariablement déclaration hasardeuse mâtinée d’un vocabulaire outrepassant l’effroi à l’angoisse. Il est en phrasée politique ce que Gilgamesh est à Caroll Lewiss : un non-sens chaotique dont on ne peut cerner la cohérence, et dont les deux protagonistes n’ont vraisemblablement aucun rapport entre eux.

Voici donc quelques citations bien-pensantes que le Zifnab est capable de vous citer, pour la simple joie de vous perdre dans les méandres de la langue française.

1. Croyance

Illusion qu’un concept personnel est lui-même l’illusion de l’équivalence d’un concept majoritaire (et réciproquement).

Règle à utiliser pour chaque vérité énoncée.

2. Démagogie

L’Art de noyer le poisson en effectuant une plus-value par la vente de chaque écaille du ledit poisson à un même individu, et cela, dans l’unique but d’obtenir une réaction en chaîne à différents niveaux succincts et éparses d’un intellect nauséeux, entraînant de fait la dépréciation morale de l’auditeur au profit de l’orateur tout en singularisant la démarche équivoque de sa pensée politique.

Règle utilisée par tout homme politique qui se respecte, appelé communément « prince charmant ».

3. Économie

Principe qui se suppose universel selon lequel l’ordre est régi par des théories cosmiques invérifiables mathématiquement, sous-entendant de manière explicitement implicite que chaque produit investi apporte un gain plus ou moins personnel, toujours invariablement in-quantifiable, et encore moins qualifiable.

Règle utilisée par tout amoureux du gain qui se doit, appelé communément « pigeon voyageur ».

4. Mesure

Toute forme de mesure étant à composante spéculative, la valeur d’une échelle est proportionnelle à l’estimation dérivée de l’hypothèse de départ qui se confondra avec son point final (comprendra qui pourra et vice-et-versa).

Règle utilisée pour toute théorie scientifique, appelée communément « pirouette cosmique ».

5. Théorie du Chaos

Incidence du premier argument cité sur le second précédent, permettant de lier la comparative à l’occasionnelle réverbération de la symétrie axiale à la sous-jacente de l’antécédent sur la tolérance de la maxime initiale.

Règle utilisée pour clore un débat où aucun argument n’est concrètement recevable et qui s’opposera de toute manière à une fin de non-recevoir.

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