Balade en traîneaux !

Cette dernière fin de semaine, je me suis rendu avec une partie de mes amis à Saint-Michel-des-Saints (4h de Montréal) pour une journée « Chiens de traîneaux ». Et je ne vous le cacherais pas, c’était une formidable balade !

Au programme de notre aventure : préparation du matériel puis de nos amis canins, attelage, micro-formation, la balade (!), le rangement, le repas des loulous, et un repos bien mérité !

Présentation

Partis à cinq un vendredi soir pour Saint-Michel-des-Saints, nous avions prévu une petite soirée repos pour être bien en forme. Comme le programme n’était pas des plus clairs, plusieurs activités avaient été planifiées le lendemain : promenade à pied, à raquette, pic-nic, etc. Finalement, une seule activité aura eu lieu, mais elle s’est suffit à elle-seule !

Chantal, heureuse !

La préparation

Notre musher (conducteur de chiens de traineaux) Christiane, épaulée de nos amies Murielle et Marie nous a montré comment préparer un attelage. Évidemment, je ne saurais tout vous décrire et expliquer mais ce qui est le plus important et que chacun ait pu expérimenter la vie d’un musher !

Les chiens vivent réunis au même endroit (esprit de meute) bien que séparés individuellement (pour éviter les bagarres !). Christiane en a… près de 40 ! La plupart d’entre eux sont des Alaskan Malamute, des Husky sibériens ou encore des Samoyèdes. Ceci dit, comme beaucoup de mushers, elle prend des croisés afin d’obtenir le profil souhaité.

On précisera d’emblée que Christiane fait partie des mushers qui aiment leurs chiens. Je souhaite le préciser car il existe (comme partout ailleurs) des maîtres canins beaucoup moins… sensibles ou respectueux. Cela signifie par exemple que ces chiens sont bien traités et surtout, heureux !

Claudie succombe au charme canin !

Préparatif

Un attelage se compose de plusieurs chiens, en général, 8 par traîneau. Les deux premiers (plus proches du traîneaux) doivent être les plus forts et endurants physiquement, tandis que les deux derniers (plus éloignés) sont rapides et obéissants.

Pour préparer l’attelage, on attache un à un les chiens sur 2 colonnes en commençant par les extrémités. Il est bien sûr important que les chiens voisins s’entendent entre eux, mais aussi qu’ils aient un rythme équivalent. Enfin, avoir un chien « second chef de meute » est primordial pour que chaque chien respecte les ordres et les directions.

La balade

Nous étions par groupe de deux (j’étais moi-même avec Christiane !) et nous avons pu tous expérimenté la conduite de traîneau. Bien sûr… Ce n’est pas simple. En fait, c’est très éprouvant physiquement mais aussi psychologiquement ! Il faut donner des ordres de directions, équilibrer le traîneau, freiner pour éviter de perdre le contrôle du traîneau, et… rester sur celui-ci !

La balade elle-même a durée une trentaine de minutes, mais sur le moment, on a réellement le sentiment que cela n’a duré que quelques minuscules minutes ! Et pourtant, une quinzaine de kilomètres auront été parcourus avec de nombreuses montées et descentes !

En tant que conducteur, on ne profite pas vraiment du paysage. En réalité, on est bien trop concentré sur l’attelage ! Mais pour le passager, c’est réellement vivifiant ! On adore même quand on tombe dans la neige ! Car oui, on finit « toujours » par mettre son traîneau dans un mur de neige ! 😉

Je n’ai pas pris de photos durant la promenade (on m’avait dissuadé de prendre mon appareil !). Heureusement, notre ami Tom’s s’est dévoué avec son petit compact expert !

Attelage vs ski-doo

Vue depuis un traîneau (par Tom’s)

La récompense

Après l’effort, la récompense. Les chiens de traîneaux ont l’esprit de meute. Il y a donc des compétitions entre eux et certains se battent parfois pour s’imposer. Mais lors du « miam-miam », tout le monde est sage ! Bon avant cela, il faut préparer le repas. Et là, c’est simple, on prend des poules (congelés), on les coupe en deux à la hache, et on leur donne à chacun une moitié !

… Évidemment, dis comme cela, c’est un peu… morbide. C’est certain que tout le monde n’appréciera pas de découper des poules entières, mais on ne donne pas des croquettes à des huskies. Et de toute façon, cela fait parti du travail d’un musher.

Une belle puce !

Beau, fort, élégant

Un autre point important que je souhaite mettre en avant est la relation entre les chiens et les humains. Au contraire des idées reçues, ils sont très accueillants et espèrent jouer avec vous. Ne vous étonner pas si certains cherchent à vous plaquer au sol pour vous donner de grands coups de langues sur le visage !

Ceci dit, il ne faut pas oublier qu’ils ont aussi gardé un côté sauvage. De fait, si on ne les attachait pas, malgré le fait qu’ils adorent leur maître, ils répondraient sans hésiter à l’appel de la forêt. Et pour finir, je vous déconseille vivement de molester un musher près de ses chiens. L’esprit de meute vous déplairait fortement. 😉

Autres photos

Quelques photos diverses et variées prises durant la journée.