Samedi avait lieu la mise à l’eau du joli voilier de mes amis Claudie et Laurent. La mission était simple, le mettre à l’eau, monter le mât et les voiles (génois et grande-voile). La journée pour cela, et son lot de péripéties en cours de route !
Arrivée à la marina (10h00), la mise à l’eau s’effectue par des employés. Pas d’inquiétude, tout se déroule fort bien, ce sont des professionnels.
L’étape suivante est celle de rejoindre le port d’attache de Vague-à-bond. Pour cela, nous y allons en petit moteur (à environ 20 minutes de la marina).
À 11h, vient la partie la plus délicate, soit arrimer solidement le voilier au quai pour pouvoir monter pas à pas le mât. Et là, tout un exercice s’enclenche. D’ailleurs, pendant nos innombrables essais et tentatives, d’autres marins viennent nous observer.
Il faut dire qu’on les impressionne avec notre système étrange de cordage et que mine de rien, ils n’ont peut-être pas envie de voir tomber un mât en plein milieu du quai 😀
À 14h30, les cordages sont donc en place, le système de poulie aussi, et c’est donc parti pour la levée du mat :
- Un pour tirer en avant la corde attachée au mât,
- Deux pour maintenir solidement celui-ci droit (et éviter de le voir tomber sur un côté),
- Un dernier pour rapidement le fixer (en priant qu’aucune forte vague ne vienne faire tanguer le bateau).
En 30 minutes, tout est fait, avec quelques petites inquiétudes mais sans réelle frayeur.
Vient ensuite la mise en place du génois (la voile avant). Quelques moments de troubles avec une corde qui ne cesse de se coincer dans le génois. Sans compter qu’on s’y perd franchement avec tous les cordages… mais finalement, encore une fois, tout finit bien.
Vers 16h, je m’en vais aider un autre voilier qui entreprend la même procédure (monter son mât). D’autres marins viennent nous aider, et l’un d’entre eux en profite pour vérifier et régler la tension des câbles.
Enfin, vers 18h, notre voilier est presque prêt. Il ne lui manque plus que sa grande voile, mais il est un peu tard pour s’y mettre et ce n’est heureusement pas la partie la plus difficile. Une autre fois donc.
À 19h, nous avons donc fini. Vague-à-bond se repose tranquillement attendant ses futures aventures, et nous… nous avons bien mérité un bon repos (et quelques rafraîchissements).
Verdict :
La patience est une vertu; l’entraide entre marins, une vérité.
Je n’y connais pas grand chose en voilier et encore moins en noeuds marins (en même temps, un scout, c’est terrestre).
Mais je retiendrai que les marins présents à côté de nous n’ont jamais hésité à nous conseiller et nous aider dans les moments les plus délicats. Le reste doit s’apprendre par soi-même.
C’est une bonne philosophie.
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