Les choses sont subtiles. Toujours. On les observe, on les regarde, parfois hâtivement, parfois attentivement.
Derrière le prisme de mon appareil photo, les choses me paraissent parfois si différentes. Détachées et à la fois attachantes. Comme un message secret ne cherchant qu’à être découvert puis révélé. Un outil merveilleux et fascinant.
En les contemplant, le temps ralentit et respire à notre rythme. Ce sentiment de quiétude me rappelle alors ce qui m’importe et ce qui me sourit, dans les joies comme les tristesses. Elles me font sentir vivant et infiniment bien.
Probablement mon côté épicurien (au sens antique) mâtiné de stoïcisme (au sens moderne). Tout est une question d’équilibre dans la vie : désir, prudence, vertu, justice, éthique.
On s’imagine parfois qu’il s’agit de positivisme (ou de fatalisme dépendamment du point de vue) alors, qu’au fond, ce serait davantage du pragmatisme.
De temps en temps, l’équilibre n’est pas aisé à conserver, même avec une bonne rigueur morale. Alors dans ces moments-là, on sort dehors, on marche paisiblement, même sous la pluie, justement pour contempler ces gouttes et son parcours étrange.
Et après on file prendre une bonne douche, parce que mine de rien, c’était quand même de l’eau bien fraîche.
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